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Pack : Les chaîniers français
Au lieu de 49,30 €
De l’essor au déclin d’un secteur industriel méconnu (XIXe et XXe siècles)
Edgard Strigler
Parution Décembre 2012
Le pack (ISBN 978-2-914279-69-7) comprend :
- Livre broché : 16x22 cm / 528 pages / ISBN 978-2-914279-65-9
- PDF : ISBN 978-2-914279-66-6
L’industrie française de la chaîne démarra en 1823 lorsque la Marine décida de construire un atelier pour produire des chaînes de mouillage aux Forges de la Chaussade à Guérigny dans la Nièvre. Parallèlement des ateliers petits et grands se créèrent pour fournir la marine mar- chande. Cet ouvrage décrit l’essor des deux districts de Saint-Martin- la-Plaine dans la région stéphanoise et de Saint-Amand-les-Eaux dans le Valenciennois. Le premier ne dépassa pas le stade de la proto- industrie tandis que la mécanisation progressa dans les chaîneries amandinoises avec l’adoption de la soudure électrique accompagnée du passage du fer à l’acier. Les difficultés à assurer des soudures par forgeage de qualité suffisante suscitèrent l’innovation, où s’illustra Galle après Vaucanson. Les fabricants de la chaîne mécanique se multiplièrent à Paris à la fin du xixe siècle pour satisfaire les besoins nouveaux de l’industrie de la bicyclette. Ils se heurtèrent à la concurrence de Peugeot qui lança sa propre fabrication de chaînes, mais aussi aux Anglais qui s’installèrent à Calais et aux Suisses dans le Jura. Les chaîniers subirent les aléas de l’économie et, si nombre d’entre eux périrent au cours des crises des années 1920 et 1930, en revanche d’autres profitèrent des opportunités créées par les besoins militaires. Le développement de l’automobile et de la mécanisation de l’industrie a entraîné la rapide croissance des fabricants de chaîne mécanique pendant les Trente Glorieuses. Les deux plus grands fabricants choisirent la production de masse tandis que plusieurs entreprises familiales se tournèrent vers la production flexible. À partir des années 1970, de nombreux chaîniers disparurent. La concurrence des pays à faible coût de main d’œuvre et les erreurs stratégiques de certains dirigeants précipitèrent le phénomène. Quelques réussites françaises et européennes montrent néanmoins que le déclin n’était pas inéluctable. Ouvrage publié avec le soutien d’ARTEMA, le Syndicat des Industriels de la Mécatronique. Préface de Patrick Fridenson, directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
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